Le vent dans les herbes... [PV Folie]

Un pas, un autre.

Le bruissement des herbes hautes berçait la marche de la mercenaire, qui les yeux fermés, parcourait ces plaines désertes du pays humain. une nouvelle mission l'attendait à la frontière, pourtant, elle n'accéléra pas sa marche, poursuivant à la même allure tranquille et régulière.

Ces paysages ne lui plaisaient pas. Trop plat... Trop mornes...

Trop gorgés de souvenirs, sans pouvoir être capable de s'en délier. Etonnant comme le passé pouvait resté longtemps fixé dans une mémoire...

Lasse, la jeune femme se laissa tomber dans l'herbe. A moitié allongée, elle écouta le vent bruisser, patientant, jusqu'à ce que les flashs disparaissent de son esprit, afin de ne pas risquer sa peau lors d'un duel. Quand enfin le carnage disparut, elle se releva et reprit sa route comme si rien ne s'était passé. Ce n'était pas comme si elle était si fragile que ses souvenirs la rendent vulnérable. Elle pouvait les effacer si simplement...

Raion se ressaisit en un instant. La frontière était proche. Elle arma distraitement son revolver. Six balles. Cinq pour les imprévus, une pour sa proie. Efficacité et silence, comme d'ordianire.

Rien de plus.

Sa cible était un petit homme renvoyé de l'armée pour mauvaise conduite. Comme le fouet ne l'avait pas calmé dans sa consommation d'alcool, il avait été dégradé et envoyé ailleurs. Malheureusement, il semblait en vouloir férocement à son seigneur, semant à présent le chaos sur les voies commerciales...

Un acte qui lui coûterait la vie.

La jeune mercenaire s'immobilisa au milieu des herbes. Une présence se rapprochait... Sa proie?

Pour faire court... Aprés une cuisante défaite et le fais d'accepter de servir cette femme le jeune homme marcha dans les plaines en territoire humain, katana dans son étuit, scalpels bien rager dans un petit sac accroché à sa ceinture, et son sniper dans son dos le jeune homme insouciant d'une présence marcha calmement, il remarqua une personne au loin mais ne dit rien alors, il s'en soucia guerre, ce n'était pas la personne qu'il recherchait, il cherchait un groupe d'humain qui pouvait avoir des objets qui l'interresserait, voir même de l'argent car en ce moment notre jeune mercenaire était à sec et ne savait pas trop comment réagir. En faite il se devait de chercher la bagarre pour un peu d'argent mais contre une femme... Surtout une personne qu'il ne connaissait pas.

*Qui cela peux être ?*

Le jeune homme avait quelques doutes, était ce une nouvelle victime ou une mercenaire prête à tuer ? La question du moment était celle là : Que faire ? C'était sous cette question que toute une philosophie se fit, attaquer ou ne pas attaquer, la préférence fut choisit de ne pas attaquer ainsi le jeune homme pouvait être tranquil. Avançant encore le jeune homme passa la femme sans y prendre garde, mais restant méfiant il faisait attention au moindre bruit que l'environnement procurait, le moindre bruit suspect et hop il dégainera sa lame en moins de deux et en étant bien sûr de son coup. Le silence se fit pesant... L'endroit était trop calme et dans de tel moment c'était la tempête aprés ! Oui un vraie cyclone allait sûrement s'abattre sur les lieux, enfin façon de parler car pour le moment il ne se passa rien de bien grave ou grand, la zone était tranquil. Pas le moindre oiseau pour l'instant, quand soudain le crie de quelques uns retentirent, cela n'attira pas l'attention de Folie, celui ci qui continua sa marche tout en étant sur ses gardes, oui car ici personne ne pouvait savoir ce qui pourrait se produire.

*Il y à l'air que aucun danger ne se montre... Trop calme à mon goût.*

Ce n'était pas lui. Juste un jeune garçon brun, qui, malgré ses armes, avait l'air pacifique. Ou du moins n'esseya-t-il pas de se jeter sur elle pour l'assassiner, vu l'atirail qu'il transportait. Etait-ce un détrousseur de cadavres, pour se promener ainsi? Ou un mercenaire, comme elle, qui aurait été alléché par la prime? En tout les cas, ce n'était pas sa proie.

Raion quitta le gamin des yeux pour observer l'immensité mouvantes des herbes. A part eux deux, il n'y avait aucun signe de vie. Pas même un insecte. Aucun oiseau...

Ils avaient été repérés.

La mercenaire se mit calmement en garde, guettant le moindre signe anonciateur d'ennui. D'ordinaire et selon la fiche, l'ex-soldat et sa bande frappait de manière soudaine et imprévue, comme un ouragan qui se déclanchait à l'improviste... Et qui emportait tout sur son passage. Ils devaient donc bénéficier de moyens pour être plus rapides que des hommes ordinaires... Des chevaux ou des Knirffs, peut-être. Ou bien des cachettes au ras du sol dont ils sortaient au beau milieu du convoi... Il fallait rester sur ses gardes.

Quoi d'autre? Ils évitaient l'emploi d'armes à feu, trop bruyantes et peu pratiques lorsqu'on est un hors-la-loi sans possibilité d'acheter des cartouches au marché ordinaire. Pourtant, détrousser les caravanes devrait leur permettre de faire le plein, non? Encore une énigme. Les flèches ne seraient pas suffisantes pour percer els armures de ceux qui étaient désignés pour la protection des convois... des soldats de la garde royale... Dont la cible avait fait partie. Avait-il recruté de si bon archers qu'ils puissent repérer les failles des armures et des lourdes cotes de mailles des cavaliers? Une hypothèse à ne pas négliger.

Ou alors...

Ils disposaient d'une arme. Une arme qui les abattrait à leur place...

Un cri résonna dans l'air. Raion rouvrit les yeux. C'était un cri de souffrance. Une souffrance soudaine, crue, sans aucun moyen d'y échapper. La victime n'avait pas eu le temps d'avoir peur. Elle devait être morte, à présent.

Il n'y avait toujours aucun signe de vie. Le gamin s'éloignait de plus en plus, sans tenir compte du cri. L'avait-il seulement entendu...? Sûrement.

Le sol trembla sous ses pieds.

-Ils arrivent...

Elle se tourna et fit face aux collines. Au vu des vibrations du sol, la troupe avait des montures... Ils seraient donc plus rapides qu'elle.

Ils surgirent d'un coup, à l'autre bout de la prairie. Sept cavaliers. mais ce n'étaient pas tant ces hommes avides et cupides qui l'effrayèrent, plus que leur montures.

Des Al Gadhus.

Des loups géants.

Pas étonnant que les convois ne leur résistent pas...

-Dans quelle merde me suis-je encore fourrée, moi... marmonna-t-elle en sortant son fouet.

Il faudrait faire vite. Descendre un cavalier et récupérer la monture, pour éviter els crocs des autres...

Un éclair traversa soudain son esprit. Le gamin...

Elle lui jeta un bref coup d'oeil. Il ne regardait même pas en arrière.


Tanpis pour lui...

Raion vit soudainement passer sous son nez le gamin qu'elle avait vu partir il y avait quelques instants. Sa vitesse avait quelque chose de surprenant, alors que dans sa main luisaient d'étranges sillons argentés. Des couteaux, sûrement. Mais ce qui l'inquiéta davantage était sa manière de foncer aussi peu prudemment sur sept cavaliers Al Gadhus...

Elle bondit en avant à son tour, ne pouvant décemment pas laisser un autre remplir son contrat, non mais!

D'un tir précis, elle acheva l'homme que venait de faire tomber le gamin d'un joli coup de pied, de manière à ce qu'il ne vienne pas les gêner. Elle put ensuite faire face à un autre cavalier qui se rua vers elle à toute allure, l'épée levée, les crocs de sa bête largement ouverts. La jeune femme se jeta de côté et profita de son élan pour tirer. Un autre type en moins. La bête en revanche, c'était une autre histoire... Celle-ci volta brusqumeent et revint à la charge, gueule grande ouverte comme pour l'avaler d'un coup. Ce qu'il n'avais sans doute pas prévu dans son esprit de grosse bête, c'est que son fouet s'enroule tout autour pour lui clouer le bec et permettre à sa nouvelle cavalière de s'installer...

De sa position surélevée, Raion observa l'attitude de son "coéquipier", sabre au clair, perché sur sa monture. Il comptait jouer au corps à corps...

Très bien... Elle jouerait sur la distance.

Son revolver au poing, elle fit accélérer sa bête vers un adversaire quis e détacha du lot. Les cinq survivants semblaient perturbés, sans doute ne s'attendaient-ils pas à ce que leur proies se batte... Un sourire fou tordit son visage balafré alors qu'elle faisait voler la cervelle de son assaillant avant de crever ceux de sa monture. Plus que deux balles.

La bête émit un cri sourd de douleur avant de se tordre dans tous les sens, chutant au sol pour ne plus bouger. Déjà loin, Raion vit volter sa monture et se plaça à égale distance du gosse et des loups. Si l'un ou les uatres comptaient l'attaquer, elle parerait à toute éventualité. Aucun cavalier ne ressortirait vivant... Sauf s'ilss e montraient complaisant... Elle ferait durer le plaisir.

Le temps étant plutôt dégagé l'on pouvait dire que cela n'allait pas avec l'ambiance qui y rêgna sur les lieux, le jeune homme ne savait pas quoi faire et n'y où aller, dans le plus grand des silences la bataille allait faire rage, le jeune homme se taisait et bien évidemment il fallait avouer que là il allait devoir se battre, déjà que la monture qu'il avait emprunté se montra désobéïssante il décida de la calmer d'un coup de fourreau sur la tête, la bestiole fit un hurlement de douleur car le jeune homme n'y avait pas était de main morte, sa monture se montra calme à présent et le cavalier qu'il faisait n'était pas du genre commode, decidant alors de charger vers les autres cavaliers il allait entammer le combat.

un bruit métallique retentit et un hurlement de douleur s'en suivit ensuite, le jeune homme venait de couper la main d'un des cavaliers, celui ci restant sur sa monture il n'avait pas compris ce qui c'était passé, mais le jeune homme lui si le savait, en faite il avait donné un puissant coup pour que le cavalier ai le bras en l'air et grâce à sa vitesse et son habilité il l'avait démembré aussi vite ! C'était impressionnant, le combat promettait d'être interressant. Se retrouvant désormais dérière les cavaliers il attendit, ceux ci ne savèrent pas trop si ils devaient attaquer lui ou la demoiselle qui était resté à distance contrairement à lui.

"Vous n'avez pas de chance... J'ai pas trop l'envie de m'amuser..."

Folie notre jeune assassin souria et s'apprêta alors à attaquer de nouveau, mais il avait rengainé son katana pour ensuite sortir de sa sacoche ses derniers scalpels, qu'allait il faire désormais ? Maintenant il était en état de reflexion mais toujours sur ses gardes, d'un regard calculateur il chercha à voir lequel d'entre eux devait être le chef de la bande, pour lui ses gents n'étaient autre que de vulgaire pantin qu'il devait briser pour pouvoir se faire connaître du monde des assassins !

Raion observa calmement le membre voler dans les airs avant de retomber au sol après une courte boucle. Le sang avait joliement volé à la suite, formant une arabesque irrisée de rouge qui luisait dans la lumière du soleil... La jeune femme avait été charmé par toutes ces nuances rougeâtres qui s'était étendues. Mais elle reprit vite pied dans la réalité au cri de la victime. Bon, le gosse se révélait plutôt doué. Mais cela n'avait que trop duré. A trop perdre de temps ici, sa proie risquait de lui filer entre les doigts, ce qui la laisserait sur son seul échec jusque là... Et donc un goût amer dans la gorge et une tâche sur son CV.

Elle rechargea son revolver. Heureusement qu'elle avait fait le stock peu de temps auparavant, lui laissait de la marge et de quoi toturer un peu... Un sourire sadique s'afficha son son visage fin avant de disparaître pour qu'elle redevienne aussi impassible qu'une statue de cire. Elle souriait trop, ces derniers temps...

D'un coup de talon autoritaire, elle lança sa monture au grand galop droit dans la masse d'abrutis qui avaient osé la provoquer. Ils s'égaillèrent un peu de tous côtés, tombant bêtement dans le panneau. Cinq détonnations retentirent, les al gadhus s'effondrèrent aussitôt au sol, touché à la tête ou au poitrail d'une précision quasi-chirurgicale. Raion aimait els animaux. Elle ne les laissait jamais souffrir trop longtemps. En revanche, les hommes...

Sa monture volta, lui permettant de recharger sans problème pour ensuite dégommer quatre hommes. Ne restait que l'estropié, apeuré, terrorisé. La jeune femme fit revenir sa bête près de lui avant de lui décocher une balle dans la nuque, la tuant net sur le coup. Elle quitta le corps mort d'un bond alors qu'il s'effondrait au sol puis se planta face à sa proie, revolver braqué.

-Je cherche un dénommé Lucius Cratago. Dis moi où il se trouve et tu auras la vie sauve.

-Connais pas.

-Tu fais partie de ceux qui attaquent le convois. Tu le connaît donc forcément.

-Connais pas j'te dis.

Une détonnation. Le sang gicla littéralement de la cuisse de l'homme qui s'effondra avec un cri de douleur, vite suivi d'un second lorsqu'il tenta de s'appuyer sur son moignon.

-Parle. Je peux te faire souffrir durant des heures s'il le faut... quitte à jouer de mes doigts dans tes plaies pour que tu parle...

Il lui jeta un regard terrifié en essayant de s'éloigner. Peine perdue, elle avait soigneusement visé la jambe opposée à la main qu'il avait perdu. Le regard de Raion se teinta d'une lueur malfaisante de cruauté pure alors qu'elle se rapprochait lentement de lui en se lèchant les lèvres...

Elle allait pouvoir rendre la monnaie de leur pièce à ces hommes sales et répugnants qui avaient osé poser leur mains sur elle...